A l'orée du dernier quart du XXe siècle, l'utopie est-elle encore possible ? Et si l'utopie peut renaître, quelle utopie ? Quatre des meilleurs écrivains français de science-fiction ont enclos ici leur rêve d'un monde idéal, d'une société harmonieuse. Pour Michel Jeury, il faut d'abord changer l'homme et faire, comme en Variana, de ce changement une fête.
1908, sur le mont Pilat, dans la Loire. Victor, un jeune instituteur timide, décide de préparer au certificat le petit Colinet, berger orphelin. Il doit faire face aux vitupérations d'Emilie, une institutrice qui revendique le droit des filles aux mêmes chances de réussite que les garçons.
1908, sur le mont Pilat, dans la Loire. Victor, un jeune instituteur timide, décide de préparer au certificat le petit Colinet, berger orphelin. Il doit faire face aux vitupérations d'Emilie, une institutrice qui revendique le droit des filles aux mêmes chances de réussite que les garçons.
La petite May est peut-être en train de mourir d'un cancer. Autour d'elle, tournent des personnages peut-être chargés de la soigner, de l'accompagner, de l'égayer. D'autres personnages semblent venir d'autres univers et traversent la scène sans presque y intervenir. S'agirait-il du monde que la petite fille se crée pour y vivre à jamais ?
Dans la France des années trente, c'est la grande époque du certificat. les maîtres et les villages s'affrontent par élèves interposés pour le prix cantonal.
Lasse de ses insuccès dans sa classe et du cauchemar de la dictée, Agnès, institutrice de vingt-deux ans, ne sait plus à quelle pédagogie se vouer. Elle se bat de tout son coeur, invente, retrouve de vieilles recettes. Et le miracle, finalement, se produit. La classe se réveille et s'enflamme...
Après L'année du certif et Les grandes filles, M. Jeury complète sa saga du petit village de Saint-André et de son école. En 1962, Emma Béranger retrouve le village des Cévennes bousculé par les évènements historiques. Elle y rencontre aussi un nouveau venu, un bel homme tourmenté et mystérieux.
1888, Paris. Céline Ouroux quitte son Morvan natal pour Paris. Elle entre comme nourrice chez les Langlais, grande famille d'entrepreneurs, qui reçoit tous les gens importants. La jeune femme s'y impose très vite par sa finesse, son intelligence et son charme. Les hommes la désirent et le précepteur de la maison la remarque.
En 1918, Tiénot a 11 ans et la Première Guerre mondiale a changé sa vie. Son père est devenu invalide à cause des gaz et sa mère est tombée folle amoureuse de Joseph qui les martyrise, lui et sa soeur. Pour se sauver, il doit faire partir Joseph. Encouragé par son grand-père et une vieille rebouteuse, il s'arme d'un fusil. En chassant Joseph, il dit adieu à son innocence.